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GÉNÉRATION X, Y, Z : DE LA DÉSILUSION AU DÉDAIN


explosion nucléaire
La génération X criait déjà No Future. En 2023, la génération Z, biberonnée à la Matrice mondialisée 2.0, est quasi acculée au millénarisme. Cependant ou en conséquence, elle fait sauter les verrous et plie la linéarité comme la matière l’espace-temps. Ça fuse tous azimuts, ça explose en couleurs vives comme une pyrotechnie ! Alors travailler, d’accord mais pour quoi faire ? Pour aller dans quel sens ? Continuer vers la fin du monde ? Y aura-t-il une vie après la génération Z ?

Ne travaillez jamais écrivait sur un mur de la rue de Seine Guy Debord, le père du situationnisme, en 1953. 70 ans plus tard, la nouvelle génération semble prête à rendre cette parole performative, peu ou prou voire presque ou à peu près. Ils ne sont pas les seuls : les Xenials nés entre 1977 et 1983 et les Millenials nés entre 1984 et 1996 leur ont ouvert la voie, celle du questionnement du rapport au travail hérité de l’Ancien Monde. Travailler d’accord, mais au-delà de la simple nécessité de gagner sa vie. Ciao pantin ! Au revoir prolo ! Bye-bye zombie !


Aujourd’hui, les employés veulent du sens et se faire plaisir, s’épanouir, éventuellement se sentir utiles au corps social, tout en tâchant d’au moins faire semblant de penser à l’environnement (il ne serait pas hyperconnecté sinon). Chose impensable pour le modèle du trader yupie des années 80, façon Michael Douglas dans Wall Street voire Patrick Bateman de American Psycho, ils seraient prêts à sacrifier un salaire élevé pour un travail en harmonie avec leurs valeurs personnelles, pour un emploi qui les rende heureux. Des aspirations qui remettent en cause le monde d’avant au moins pour ce qui est de son modèle rigide et disciplinaire.

Les cadres ne supportent plus le moindre cadre. La french theory déconstruit.

X, Y ou Z... Toutes les générations sont à Paris pour l'Emploi 2023 !


Le cadre vole en éclats
un homme en costume qui s'énerve en levant le doigt

La pointeuse qui compte, la trotteuse lancée aux trousses du temps de travail, le n+1 maton qui guette la moindre minute de retard, c’est de l’aliénation d’un autre âge, de la violence de Cro-Magnon (aucun anagramme à déclarer) !


On n’est plus au temps des dinosaures de la rationalité productiviste, du taylorisme, du fordisme ou du plan quinquennal staliniste ! On veut de la qualité (de vie), à bas la quantité (qui tue le vivant) ! La cadence à marche forcée, l’ambiance camp de travail, le corset 9h/18h cinq jours sur sept au sempiternel même poste, tout ça est aujourd’hui clairement perçu comme des freins à la productivité. L’accélération technique est là ! Et elle commande de la décélération biologique ! Aujourd’hui, tout le monde veut de la flexibilité horaire et spatiale.


Ce n’est peut-être pas que la faute à Le Corbusier, mais indéniablement par la grâce d’Albert Einstein ! Télétravail, travail à temps partiel, freelancing sont les dernières innovations du monde de l’emploi qui concrètement sont en train d’exploser le cadre. Tout est relatif. Les cours de yoga, les pauses pilâtes en entreprise, les moments de team building à base d’escape games avec les collègues, autant de moments où tout à coup le travail est beau, le travail est cool, le travail est (génération) Zen ! Tout travail mérite salaire mais le bien-être au travail, lui, n’a pas de prix.




Le travail c’est la santé mentale

une femme derrière un bureau qui est heureuse

Il est plus qu’essentiel pour les employeurs de comprendre ces nouvelles aspirations afin d’attirer et retenir les talents de la nouvelle génération tandis que les xenials

et millenials prennent les commandes du monde du travail pour l’avènement de ressources réellement humaines, au sens éthique du terme, quitte à en recourir aux sleeping Giants, ces groupes d'influence en ligne, nouveaux gardiens du Temple du Bien et du Mal. Quelles sont les valeurs de l’entreprise ? Quelle est son empreinte carbone ? Met-elle tout en œuvre pour réaliser l’inclusivité de tou.te.s ? Est-elle aux normes PMR, à la page du management bienveillant et de la communication proactive et non-violente ? La formation y est-elle continue et l’évolution du salarié possible et permanente ?


L’univers est en mouvement perpétuel et le travailleur libre, désaliéné, pur produit schizo deleuzien, Prométhée ayant brisé ses chaines pour libérer le Narcisse en lui en mode selfie, le sent mieux que personne : c’est la créativité qui sauvera le monde de l’entreprise ! Au département recherche et développement, rien de nouveau sous le soleil ! Ah si, Chat GPT, qui comme l’hiver dans Game of Thrones, it’s coming...






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